Les valeurs du SPCPF sont celles d’un service public qui mutualise des moyens et développe la solidarité de ses adhérents en rassemblant des communes de différentes tailles issues de tous les archipels de la Polynésie française.
Le SPCPF exerce son activité dans la neutralité et pour l’intérêt général de ses adhérents et de leurs populations.
Historiquement, il est le premier exemple de l'intercommunalité polynésienne.
Plusieurs principes guident son action.
C’est répartir des charges, des frais, et/ou des équipements, à égalité parmi les membres d’un groupe.
C’est faire contribuer certains membres d’une collectivité à l’assistance financière et matérielle d’autres membres, ce qui implique redistribution et répartition. Le fait d’être solidaire suppose une relation entre structures ayant conscience d’une communauté d’intérêts et l’obligation morale pour les uns de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance. Une organisation de solidarité implique association, entraide, mutualité.
L'intercommunalité est le regroupement de communes ou municipalités dans une structure légale en vue de coopération dans un ou plusieurs domaines comme l'eau, les déchets ménagers, les transports ou les infrastructures notamment.
En Polynésie française les structures intercommunales sont peu nombreuses. En dehors du SPCPF qui est une structure intercommunale à vocation multiple, on peut citer notamment :
Le syndicat intercommunal à vocation multiple des Tuamotu Gambier (SIVMTG), qui rassemble les communes de cet archipel.
Le syndicat Te Oropaa, regroupant les communes de Faa'a, Punaauia et Paea pour la production et la distribution d'eau potable.
La communauté de communes des îles Marquises (CODIM).
La communnauté de commune Hava'i (ISLV) qui regroupe les communes de Tumaraa, Taputapuatea, Taha'a, Uturoa et Huahine.
Le syndicat mixte ouvert (SMO) Fenua Ma, chargé du traitement des ordures ménagères des communes de Tahiti (sauf Faa'a) et Moorea.