Le président du SPCPF incarne aujourd’hui ce rôle de porte-parole des tāvana. Cette démarche collective renforce leur visibilité, notamment dans les médias, et leur légitimité dans les processus de décision.
Une action structurée au service des communes
Sous l’intitulé « Promotion de l’institution communale », le SPCPF mène un ensemble d’actions de représentation et de défense des intérêts communaux.
Parmi elles, des groupes de travail sont organisés régulièrement avant les réunions dans des instances telles que le Comité des finances locales (CFL). Ces rencontres préparatoires permettent aux élus de mieux cerner les enjeux, de partager leurs positions et de se préparer aux arbitrages à venir.
Cette méthode garantit une expression collective claire, cohérente et fidèle à la réalité des communes polynésiennes. Elle permet également de renforcer la reconnaissance institutionnelle du fait communal. Le SPCPF pilote aujourd’hui plusieurs groupes de réflexion, en lien avec l’État, le Pays et d’autres partenaires.
Faire entendre la voix des communes au niveau national et ultramarin
Le SPCPF est l’interlocuteur principal du ministère des Outre-mer pour tous les sujets concernant les communes polynésiennes. Il veille à ce que leur voix soit entendue et prise en compte à Paris.
Il organise également la participation d’élus municipaux au congrès de l’Association des maires de France (AMF) et aux travaux de l’Association des communes et collectivités d’Outre-mer (ACCD’OM).
Ces temps d’échange favorisent le partage d’expériences entre élus confrontés à des réalités comparables, dans l’Outre-mer ou au sein de collectivités de taille similaire.