LE PROJET TAVITAT (TRANSITION AGROECOLOGIQUE VIVRIERE ET AGROTRANSFORMATION)

C’EST QUOI TAVIVAT ?

Un projet alimentaire qui vise à intégrer plus de 25% de produits vivriers (banane, taro, fei, tarua, maniota, umara, mape…) dans la part des aliments servis en restauration scolaire du 1er degré.

Le projet TAVIVAT se veut innovant et prévoit d’agir sur toute la chaîne de valeur allant de la production, la transformation, la commercialisation, la montée en compétence des acteurs, à l’appétence des mangeurs. Il a pour objectif de répondre aux enjeux d’autonomie et de sécurité alimentaire tout en développant les pratiques agroécologiques et la culture biologique afin d’améliorer la qualité de l’alimentation en Polynésie française.

Cette opération est soutenue par l’État dans le cadre du Dispositif « Démonstrateurs territoriaux des transitions agricoles et alimentaires » France 2030, opéré par la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts), notamment par un cofinancement à hauteur de 50% des dépenses éligibles.

 

POURQUOI UN TEL PROJET ?

  • Valoriser nos produits locaux
  • Soutenir l’activité économique des producteurs locaux
  • Réduire la part de produits importés
  • Améliorer la qualité des repas en proposant des produits de meilleure qualité
  • Promouvoir l’agroécologie et l’agriculture biologique
  • Augmenter les compétences des acteurs de la restauration scolaire.

 

COMMENT METTRE EN ŒUVRE CE PROJET ?

Deux phases : la phase de maturation d’une durée d’un an et la phase réalisation sur 5 ans.

Durant la phase de maturation, les études menées permettront de finaliser la conception des actions, d’approfondir sa faisabilité d’un point de vue technique, juridique et financier, de fixer les ambitions du projet en termes de performances environnementales, sociales et économiques et, de définir la stratégie d’évaluation et de réplication. Plus concrètement ces études portent sur :

  • Les perspectives de production des produits vivriers pour fournir les restaurants scolaires, notamment en agriculture biologique et en agroécologie ;
  • La capacité d’agro transformation des produits vivriers pour répondre aux différents besoins de conditionnement ;
  • Les équipements nécessaires à la préparation des repas ;
  • Une déclinaison de recettes et plans alimentaires adaptés aux enfants ;
  • La gestion financière du service de restauration scolaire ;
  • Les parcours de montée en compétence des différentes catégories d’acteurs (producteurs, transformateurs, cuisiniers, etc.)
  • L’accès à l’information pour toutes les parties prenantes (plan de communication, outils numériques).

 

AVEC QUI ?

Le projet TAVIVAT est porté par :

  • La DAG (cheffe de file)
  • Le SPCPF
  • La CAPL
  • Le SPG Bio Fetia

En collaboration avec : l’EPEFPA, l’EPHE, ASAE Conseil, l’école hôtelière Te Parepare, et des agriculteurs privés : Vaihuti Fresh, le Potager Bio, la SCA Vaimeamea.

Plusieurs partenaires participent aussi au projet dont le CIRAD, l’INRAE et les 10 communes pilotes qui ont été sélectionnées pour la mise en œuvre du projet : Bora Bora, Huahine, Mahina, Nuku Hiva, Rimatara, Rurutu, Taha’a, Taputapuatea, Teva I Uta et Ua Huka. Elles sont à la fois contributrices et bénéficiaires du projet.

 

QUELLES CONDITIONS IMPOSEES PAR L’AMI :

  • La réplicabilité : ce projet doit être transposable aux autres communes de la Polynésie française (cuisines scolaires, producteurs, revendeurs, transformateurs, etc.) ;
  • L’innovation : une attention particulière sur les nouvelles techniques de production, de transformation, de gouvernance est attendue ;

  • Les enjeux socio-environnementaux : comment être plus efficient et plus résilient faces aux changements climatiques, évolutions sociales et économiques…

 

ET APRES ?

Le projet TAVIVAT est une démarche expérimentale déployée sur les 10 communes pilotes. A l’issue du projet, un bilan sera établi mettant en lumière les ajustements à opérer pour étendre les actions aux communes de Polynésie française qui souhaiteront bénéficier de ce retour d’expérience.

 

Compétence

Département restauration scolaire

MANGER SAIN ET ÉQUILIBRÉ À L’ÉCOLE

L'enjeu est de nourrir de façon équilibrée et dans les règles d'hygiène les enfants scolarisés en maternelle et en primaire. Le SPCPF participe ainsi à l'effort en matière de santé publique pour le changement des habitudes alimentaires. La pause méridienne est un moment important, pendant lequel les élèves se retrouvent autour d’un repas servi à la cantine scolaire, un lieu qui se veut convivial et accueillant.