À cette vitesse, un film biologique se forme à la surface du sable qui se nourrit des bactéries présentes dans l’eau. En parallèle, le lit de sable agit comme un filtre mécanique qui retient les matières « grossières » contenues dans l’eau.
Le SPCPF considère aujourd’hui cette technologie comme la plus adaptée au contexte des îles hautes. Simple d’exploitation, elle n’utilise pas de produits chimiques. Elle exige cependant un foncier disponible (pour produire 300 m3 par jour, il faut un filtre de 150 m2 environ). Le filtre n’accepte pas les eaux trop « chocolat » au risque de se colmater rapidement. C’est pourquoi un ouvrage de captage correctement dimensionné avec un massif drainant ainsi qu’un dispositif de contrôle de la turbidité de l’eau sont recommandés. Ils assurent la performance de la filtration sur sable.