Uniformiser les SIG des communes adhérentes à la compétence eau potable du SPCPF

Le département eau potable du SPCPF travaille avec ses communes adhérentes à la mise en place d’un outil SIG (Système d'Information Géographique) permettant de les assister dans les tâches quotidiennes de leur service hydraulique.
©SPCPF
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Lors de la réalisation du schéma directeur des systèmes d’information (SDSI), il a été recensé un besoin urgent des communes d’obtenir un SIG, plus particulièrement pour l’eau. Le département eau potable intégrant le SIG aux réalisations des schémas directeurs d’adduction en eau potable (SDAEP), il a été décidé de créer un SIG pour toutes les communes sur la base d’un cahier des charges commun et structuré.

 

Aujourd’hui, plusieurs communes adhérentes à la compétence eau potable disposent d’un SIG de l’eau mais l’utilisation de celui-ci reste très rare. Les seules raisons pour lesquelles il est utilisé sont principalement la mise à jour des plans ou en simple consultation.

Il a aussi été remarqué que, les SDAEP étant réalisés par différents prestataires, les SIG sont eux aussi très différents les uns des autres, aussi bien au niveau de leur structure que de leur architecture et leur présentation. Il devient difficile de travailler sur plusieurs SIG en même temps, pour comparer des données ou les mettre en commun.

Dans une optique de partager les SIG de l’eau avec d’autres SIG du Pays, de combiner les autres réseaux tels que l’électricité, il est devenu urgent de définir un cahier des charges du SIG proposant une structure et une architecture normalisée afin de centraliser les données des communes. Il s’agit ici de mettre à disposition des communes des outils permettant un meilleur usage du SIG.

 

Pour constituer le cahier des charges, le SPCPF organise plusieurs ateliers de travail en commun avec 6 communes adhérentes à la compétence eau potable du SPCPF afin de recueillir les besoins des communes sur le SIG.

Les principaux aspects évoqués portent sur l’utilisation du SIG dans les interventions journalières des services hydrauliques (planification des interventions, extraction des abonnés impactés par une coupure d’eau, …), la constitution d’un historique des travaux, l’enregistrement des réclamations des administrés et l’interopérabilité avec les autres pôles communaux intéressés tels que la facturation.