En préparant et servant des repas équilibrés aux enfants en maternelle et en primaire, les communes éduquent les citoyens de demain à de bonnes habitudes alimentaires, dès leur plus jeune âge.
La restauration scolaire est également un service à caractère social. Les élus communaux polynésiens souhaitent garantir l’accès à la cantine au plus grand nombre, pour que chaque enfant puisse continuer sa journée à l’école, sans avoir faim.
Les aliments renouent les liens entre ceux qui produisent, ceux qui préparent et ceux qui mangent. Compte tenu de la quantité et de la régularité de la production, les cantines participent au développement économique de l’agriculture locale.
En raison de tous ces enjeux, le SPCPF organisait les 15 et 16 février "Les journées de la restauration scolaire" pour informer des responsabilités et obligations en la matière, mais surtout pour réunir les communes et leurs partenaires autour de ces thématiques pour définir ensemble des pistes de travail et d’amélioration du service.
Réunis dans l'école Mairipehe, dans la commune de Teva I Uta, les participants (élus municipaux, cadres des communes, mais aussi partenaires institutionnels ou entreprises privées) ont eu l'occasion d'échanger et de débattre sur plusieurs thématiques dans des ateliers de travail.
Après avoir eu une vision globale de l'état des lieux de la restauration scolaire en Polynésie française dans la matinée de lundi, les participants ont ensuite travaillé sur les responsabilités et obligations : mode de gestion, hygiène alimentaire et surveillance des enfants.
La journée de mardi a été consacrée notamment à la valorisation des produits locaux, la lutte contre le gaspillage alimentaire, au temps du repas, et à la nécessité de servir des menus équilibrés.
Une séquence importante a été dédiée à la politique tarifaire que les communes doivent mettre en place.
Le séminaire a permis de définir des objectifs d'amélioration du service, et de professionnalisation des personnels.