Des audits complémentaires pour 10 communes des îles

Un état des lieux de l’ensemble des sites de restauration scolaire de Polynésie avait été réalisé en 2014/2015. Ce projet a vu le jour grâce à un partenariat entre le SPCPF et la direction de la Santé. Les objectifs étaient d’identifier les points maîtrisés et les points à améliorer au sein des services publics de restauration scolaire du 1er degré. Les résultats de ces audits ont conduit le département restauration a porté ses efforts sur la gestion et l’hygiène alimentaire.Depuis, les communes se sont engagées dans une véritable démarche de mise aux normes souhaitant proposer un repas sain et de qualité à nos enfants. Les réussites sont visibles. Ainsi, plusieurs communes ont construit ou rénové leurs locaux, ou encore, ont repris en régie la gestion de leur service pour plus de maîtrise.
La cuisine centrale de la commune de Rimatara, construite après les audits de 2014. La reprise en régie du service par la commune s’est concrétisée à l’exploitation de sa cuisine centrale.

Pour mesurer ces avancements, le SPCPF conduit de nouveaux des audits dans 10 communes des archipels. Ces « audits complémentaires à l’état des lieux » portent sur l’ensemble des étapes nécessaires au service des repas aux enfants : de la gestion administrative au nettoyage/désinfection des locaux. Concrètement, l’auditeur se rend sur chaque site restauration scolaire de la commune et passe la journée avec l’équipe pour observer et comprendre comment cela se passe.

Une première phase s’est déroulée depuis fin septembre dans les communes de Rangiroa, Gambier, Rimatara, Ua Huka, Ua Pou et l’atoll de Anaa. Le SPCPF s’est rendu en même temps que le prestataire à Rimatara pour faire un point d’étape du projet et contrôler la prestation d’audit

Légende : Le formateur du GREPFOC, Jean Bernard ETCHEVERRY, effectuant des relevés de températures au départ de la cuisine centrale pour les cuisiniers satellites. L’objectif de ces relevés :  s’assurer du respect des températures pour limiter le développement des bactéries.

A la suite de ces audits, le prestataire remet les rapports faisant état de ces constats au SPCPF. Ce rapport est restitué à la commune pour qu’elle puisse se l’approprier et mettre en place les actions correctives.

Ces retours permettront également au SPCPF de proposer des actions cohérentes à nos communes adhérentes pour les années à venir. Si la priorité reste la mise aux normes, cet axe concerne de moins en moins de communes en Polynésie française.