VERS UN LOGICIEL POUR LA RESTAURATION SCOLAIRE

Le SPCPF et le CGF ont conjointement organisé un séminaire de réflexion autour de l’intérêt d’un logiciel pour les services de restauration scolaire du 1er degré. En effet, les défis à relever par les communes polynésiennes n’ont jamais été aussi nombreux et il convient d’identifier comment faire plus à ressources constantes. Une solution identifiée serait d’automatiser les tâches quotidiennes à l’aide d’un outil informatique et de consacrer ce temps libéré à de nouvelles activités.

            La santé des enfants est un souci permanent des équipes communales. C’est pourquoi l’outil devra être un véritable appui dans l’élaboration de menus qui respectent les recommandations nutritionnelles en vigueur. Les portions à servir seront calculées selon l’âge des convives.

            Sur le plan « hygiène alimentaire », le logiciel pourrait faciliter la traçabilité et le suivi. Les informations seraient accessibles et exploitables. Ainsi, les non-conformités seront rapidement identifiées et les solutions adéquates mises en place.

           

            Le logiciel souhaité sera aussi une aide dans la gestion des stocks pour une connaissance précise des denrées alimentaires en magasin. La maîtrise des approvisionnements va participer à éviter les ruptures des stocks et donc réduire les changements entre le menu affiché et les repas réellement servis. Cela participera aussi au suivi des relations avec les fournisseurs.

            Un projet de loi de Pays qui imposera une consommation minimum en produits locaux est en cours de rédaction et nécessitera une collecte de données pour justifier l’atteinte de ces taux. En cas de non-respect, un malus serait appliqué au 1er janvier 2024.

            Si les aspects métiers de la « restauration scolaire » devront être au cœur de l’outil, celui-ci devra également être une interface partagée avec d’autres services de la commune. La gestion du patrimoine se ferait avec les services techniques sur la base d’un planning commun des interventions de maintenance. La base de données, dans le strict respect du RGPD, servirait d’une part au service social pour les bourses communales et d’autre part, à la tarification.

            Ce sera aussi un véritable outil de communication où le menu détaillé pourra être diffusé sur l’ensemble des supports numériques de la commune. Les produits locaux servis seront clairement identifiés.

 

           Le séminaire a aussi été l’occasion de sensibiliser les élus et agents participants à la sécurité informatique et à l’importance de prévoir les coûts liés à la maintenance, les formations, les amortissements pour une utilisation optimale. Dans le choix du « bon » logiciel, l’assistance proposée par l’éditeur devra être minutieusement analysée pour éviter les blocages qui pourraient en plus engendrer des coûts supplémentaires. 

            À la suite des trois journées d’échanges, l’intérêt d’un logiciel pour un service de restauration scolaire a été confirmé. Certains participants ont d’ailleurs regretté de ne pas être repartis en commune avec une solution clé en main.

            Le souhait du SPCPF est de travailler de manière concertée avec les communes adhérentes à la compétence restauration scolaire pour un logiciel qui intègrera les besoins et spécificités du terrain. La suite sera rapidement mise en place avec les communes qui identifieront ce projet comme prioritaire et qui mobiliseront les ressources adéquates.