3ème session de la formation « Sécuriser et organiser le partenariat avec les associations »

23 élus originaires des 5 archipels ont répondu présents à la formation « sécuriser et organiser le partenariat avec les associations » proposée par le département formations des élus. Organisée pour la 3ème fois depuis novembre 2021, cette formation suscite un vif intérêt avec + de 60 élus formés à ce jour.

Cette session s’est tenue du 4 au 6 mai dans les locaux de la paroisse Tamara à Mahina, ce qui a permis aux élus des îles d’être hébergés sur place. L’équipe du SPCPF mobilisée pour l’animer était composée des élues formatrices Chantal KWONG, Tatiana FAAHU et Cathy MAHAA et de Tehani LEYRAL, directrice de la formation des élus. Sarah TANG, juriste au département formation, est également intervenue sur la partie des risques pénaux et des bonnes pratiques pour l’élu.

 

 

Deux visites ont été programmées dans le cadre de la formation : la maison associative TE AROHA de Mahina, et la maison de quartier PIRAE UTA de Pirae, avec l’intervention de Mr Abel TEMARII, 1er adjoint au maire de Pirae, qui a présenté la politique associative mise en place sur la ville de Pirae.

Enfin, Fabien BROUQUIER, de la mission d’appui technique Jeunesse et Sport et Anthony PHEU, DGS de la commune de Mahina, ont pu apporter leur témoignage sur les conditions favorables à un partenariat réussi avec les associations : cela implique de bien communiquer les objectifs communaux et les critères d’attribution de subvention, mais aussi de respecter les caractéristiques de l’association de loi 1901, notamment l’autonomie de l’association par rapport à l’institution publique.

 

 

Tout au long des trois jours, les participants ont pu s’exercer sur des cas pratiques et les réponses ont été apportées à leurs questions, qui portaient principalement sur le cadre juridique, les risques et les limites d’intervention des élus aussi présidents d’associations. Les règles et les bonnes pratiques, présentées sur la base des conseils de l’Agence française Anticorruption, permettront aux participants d’éviter les différents risques, telle que la prise illégale d’intérêt, la gestion de fait, le favoritisme.

 

 

Au bilan, les élus participants conseillent aux autres élus de leur conseil municipal de suivre cette formation, tout particulièrement aux élus impliqués dans la vie associative. Plusieurs élus présents ont apprécié les échanges entre les grosses et les petites communes et les précisions apportées sur les bonnes pratiques et les limites de l’élu. Certains souhaiteraient que cette formation puisse être dispensée de manière délocalisée, soit en séminaire intracommunal, soit en union de communes sur un archipel, afin de toucher un plus grand nombre d’élus.